Déchets médicaux, comment ça marche?

Le traitement des déchets est un sujet central pour les gouvernements des dernières décennies. Sous couvert d’enjeux écologiques réels, les décisions prises permettent d’améliorer le traitement des déchets. Puisque tous les déchets peuvent ET doivent être traités, voici quelques informations sur les déchets médicaux.

Connaissez-vous les DASRI?

Cet acronyme n’a jamais dû atteindre l’oreille d’un citoyen lambda, et pourtant, il pourrait s’agir de ses propres déchets. DASRI signifie Déchets d’Activités de Soins à Risques Infectieux, autrement dit, il s’agit de tous les déchets liés à l’activité médicale

Par exemple, les DASRI peuvent être des pansements, des compresses, des bandes, des seringues, des éléments coupants, des liquides radio ou encore des ciseaux. En somme, il s’agit de tous les « outils » utilisés par le corps médical pour assurer les soins. S’agissant d’éléments utilisés 1 seule fois, il n’est pas étonnant que près de 900 tonnes soient traitées chaque année.

Comment fonctionne le traitement des déchets médicaux?

Dans tous les cas de figure, un prestataire spécialisé va travailler de concert avec des équipes médicales. Il ne s’agit ni d’une décharge, ni d’une zone d’entreposage, mais bien d’un expert qui va délimiter les besoins réels de l’établissement de soin (hôpital, clinique, cabinet, etc…). Des déchets médicaux ne sont pas traités comme des déchets alimentaires.

Une fois les déchets collectés, il existe 2 modes de destruction. Il s’agit de l’incinération et du pré-traitement. Dans le premier cas, tous les déchets sont brûlés écologiquement dans un four à 1000 degrés. Dans le second cas, l’objectif est de les désinfecter et de réduire leur contamination microbienne afin que les communes puissent ensuite les brûler de façon propre.

Il est important de noter que ces déchets peuvent également être d’origine animale. Les vétérinaires jouent alors un rôle-clé pour le traitement de ces résidus.