Les métiers de l’agroalimentaire ont de l’avenir

Nous l’avons vu récemment avec l’arrivée de nombreuses émissions de téléréalité mettant en avant les professionnels de la cuisine et de la pâtisserie. Désormais, ce sont tous les métiers de bouche qui sont mis à l’honneur sur les chaînes du paysage audiovisuel français, et pour cause ! Le secteur agroalimentaire recrute en ce moment et c’est le moment pour les jeunes d’envisager des carrières dans ce domaine.

Un secteur qui recrute

L’agroalimentaire recrute sur tous les postes de travail. D’une part, dans la grande distribution, les magasins emploient de nouveau des professionnels des métiers de bouche. Après les scandales récemment sortis dans les médias. Les clients fréquentent moins les rayons de nourriture, de viande, de pain ou de poisson préemballés. C’est pour cette raison que les directeurs souhaitent redonner confiance aux consommateurs en faisant réapparaître des artisans bouchers, charcutiers et traiteurs ou encore les boulangers dans le cadre d’un service de vente directe. Côté fournisseur et acheteur ce sont de nombreux postes de commerciaux spécialisés qui se libèrent. Du côté de la production, les perspectives d’emploi sont également très bonnes aussi bien sur la surveillance et la conduite de la machinerie de la chaîne de fabrication, de l’hygiène ou encore de l’ingénierie.

Une offre de formation diversifiée

Les métiers du secteur agroalimentaire sont ouverts du Brevet des collèges à l’enseignement supérieur. Des écoles proposent des formations professionnalisantes du CAP au BTS en passant par le BAC pro boucher-charcutier-traiteur. Les jeunes sont très attirés par ces cursus, car ils offrent une véritable formation en entreprise et apportent une réelle expérience ainsi qu’une vraie valeur ajoutée sur le marché du travail. Le contrat d’apprentissage, ou de professionnalisation par exemple, permet d’être formé tout en étant rémunéré par la société qui emploie. C’est un premier pas vers l’indépendance très apprécié de la part des élèves qui ne souhaitent plus s’investir dans un long parcours d’étude. Pour d’autres, ce sont des perspectives d’évolution vers des cursus de l’enseignement supérieur qui s’ouvrent à eux.