Comment réduire l’absentéisme au travail

C’est l’un des fléaux français. Car dans l’Hexagone, plus qu’ailleurs en Europe par exemple, l’absentéisme au travail ne cesse d’augmenter. A ce jour, il atteint même un taux record, avoisinant les 18%, ce qui représente pour un salarié plus de 1 jours d’absence par an. Côté employeur, ce fléau représente une perte de chiffre d’affaires mais plus généralement cela déséquilibre l’entreprise, qui perd en production, en bien-être et en motivation.

Un diagnostic complet s’impose

Il existe différents moyens de lutter contre l’absentéisme au travail, mais d’abord le mieux est de procéder à un diagnostic des services. Remonter à la source en fait. Etudiez les dysfonctionnements possibles ou existants, selon les tranches d’âge, les services, les commandes… Bref, évaluez votre entreprise dans les moindres détails.

Quelles sont les causes de cet absentéisme ?

Reste ensuite à analyser les causes de l’absentéisme au travail : sont-ils externes ou internes. Dans la plupart des cas, les absences résultent de facteurs extérieurs comme la maladie, la fatigue ou à un état de santé psychologique (la dépression est courante et on parle de plus en plus de burn out). Si vous avez des doutes sur la sincérité des arrêts maladie par exemple, sachez que vous avez le droit de demander une contre-visite médicale. Les arrêts de travail représentent en effet une majorité des cas d’absentéisme et, c’est un fait, ils ne sont pas toujours justifiés…

Le management ou la communication en cause ?

Le deuxième type de facteur est interne et donc directement liés à l’organisation du travail : l’infrastructure, le matériel, l’organisation de la salle de travail, les lumières, les bruits, la question de la sécurité des collaborateurs.. les conditions de travail concernent l’ensemble des questions de confort et de bien-être.

l’autre facteur concerne tout ce qui est lié au management et au RH. Evaluez les rapports entre les managers et les subordonnés, ou encore la manière dont vous communiquez au sein de l’entreprise. Enfin, n’oubliez pas de consulter les bonnes réactions à avoir au retour du salarié.