Free-lances, bien choisir votre mutuelle

Les travailleurs non salariés ne sont pas logés à la même enseigne que les travailleurs du privé. En effet, si ces derniers bénéficient de la mutuelle obligatoire d'entreprise, les TNS doivent eux, sélectionner et payer leur propre couverture santé. Même si souscrire une mutuelle lorsque l'on est free-lance n'est pas obligatoire, c'est fortement recommandé et par ailleurs encouragé par des dispositifs comme la loi Madelin

Pourquoi souscrire une mutuelle ?

Les coups durs santé ne sont en général pas prévus. Et malheureusement, quand on est un travailleur non salarié, mieux vaut assurer ses arrières parce que contrairement aux travailleurs salariés, aucun matelas n'est prévu si ce n'est sa propre mutuelle. Les mutuelles obligatoires pour free-lance fleurissent sur le marché et proposent différentes couvertures à différents prix. Avant de souscrire à la première qui se présente, il est conseillé de faire un état des lieux sur ses besoins santé ainsi que ceux de son foyer. En effet, selon les besoins de chacun, il y aura toujours un contrat adapté. Mieux vaut prendre son temps pour le trouver et éviter ainsi les mauvaises surprises.

La loi Madelin et les TNS

Afin d'inciter les free-lances et tous les autres travailleurs non salariés à souscrire une mutuelle, le gouvernement a mis en place le dispositif Madelin. L'idée est de rendre plus facile l’accès à une mutuelle, d'où la mise en place d'un avantage fiscal. Ainsi grâce à la loi Madelin les travailleurs non-salariés peuvent déduire leurs cotisations de mutuelle de leurs impôts. L' accès à une mutuelle et donc aux soins n’est pas soumis aux montants des revenus. Cette mesure est en vigueur depuis le 11 février 1994, date de son vote. Le contrat Madelin en garantie famille permet de couvrir l'assuré, son conjoint et ses enfants. Ainsi il est intéressant en cas de famille nombreuse – trois enfants et plus – car la cotisation ne dépend pas du nombre de personnes à assurer.