L’installation d’un courantomètre pour observer l’écosystème

La nature change de visage au fil des mois, mais cela n’est pas toujours bénéfique, d’où l’installation de divers outils pour mesurer ces chamboulements. Contrairement aux idées reçues, de nombreuses études sont réalisées tous les ans.

Miquelon a bénéficié d’une étude précise

Lorsque l’on évoque la courantométrie, peu d’internautes connaissent ce terme et pourtant il est essentiel. C’est grâce à cette technique qu’il est possible de vérifier la vitesse d’écoulement de l’eau. Plusieurs techniques sont utilisées : la première concerne le débit des canaux alors que la seconde concerne la direction des courants marins. Ce matériel professionnel n’est pas à la portée de tous, car il demande des connaissances que ce soit pour le calcul ou l’utilisation. Depuis le début de l’année 2016, plusieurs enquêtes ont été réalisées, les spécialistes ont par exemple étudié la courantologie du Grand Barachois. En Juin de la même année, c’est le Grand Etang de Miquelon qui a été au cœur de toutes les attentions.

Les premiers courantomètres remontent au 19e siècle

L’objectif de cette manœuvre consiste à identifier la qualité du renouvellement de l’eau. Pour cela, ils se focalisent sur les flux ainsi que les reflux. Pour obtenir les résultats souhaités, un courantomètre a été installé afin que l’observation soit optimisée. Cet appareil a eu l’occasion de changer au fil des années, car les modèles d’aujourd’hui sont clairement différents de ceux référencés lors des premières utilisations. À l’époque, ils étaient munis d’une hélice et d’un compas magnétique. Pour découvrir la direction du courant, il fallait accorder une attention particulière au corps de cet appareil. Ces références sont anciennes puisqu’elles ont vu le jour à la fin du 19e siècle.

Plusieurs fonctionnalités apportées par cette technique moderne

Désormais, un courantomètre utilise l’effet Doppler, c’est un signal ultrasonore qui est émis dans une direction spécifique. Pour un appareil de surface, il sera diffusé vers le bas, mais, s’il est envoyé vers le haut, les spécialistes sont en présence d’un ustensile immergé. Aujourd’hui, il est reconnaissable sous l’abréviation ADCP (Acoustic Doppler Current Profiler) et il présente plusieurs caractéristiques. En effet, il a les capacités d’enregistrer la vitesse ainsi que la direction du courant tout en offrant des informations précises. Celui utilisé par l’Ifremer (Institut Français de Recherche pour l’Exploration de la Mer) dans le Grand Etang de Miquelon avait été positionné à la surface de l’eau.